Autisme – Les femmes invisibles

Pour son édition du mois d’avril, le magasine ELLE consacrait un article sur l’autisme au féminin et présentait trois portraits dont celui de Gabrielle Blinet, notre chargée de développement commercial.

Elles s’appellent Marie, Constance-Louise, Valérie, Alice et Gabrielle. Leur point commun ? Être autiste, mais pas que… Leurs témoignages sur leurs difficultés personnelles ou professionnelles, le regard des autres, les situations cocasses dans lesquelles elles ont pu se retrouver mais aussi leurs forces, sont touchants et porteurs d’espoir pour toutes les femmes autistes ou neuro-atypiques. Ces « invisibles », souvent diagnostiquées sur le tard, peinent à comprendre leur différence car leur autisme est en général imperceptible, même aux yeux de leur entourage.

« Nous sommes des caméléons. Nous faisons en sorte de nous intégrer dans la société pour être le plus invisibles possible. » Marie Rabatel, présidente de l’Association francophone des femmes autistes (AFFA) et elle-même autiste. 

Autodidactes pour la plupart, elles ont réussi au moyen de grands efforts d’adaptation, à se trouver une place malgré ce « sentiment de différence profond ». Leurs meilleures armes ? L’observation et l’imitation. Une capacité d’analyse très fine, qui se développe souvent tôt et qui leur permet de copier les comportements socialement acceptés pour se fondre dans la masse. Cette capacité, Valérie Duez-Ruff, avocate qui fait son « coming-out » autistique dans l’article, a su en faire un avantage professionnel : « Je suis un caméléon, j’intègre tous les codes sociaux, j’observe continuellement mon environnement. Ce qui me donne une force énorme dans mon métier, puisque je suis toujours en train d’anticiper les réactions de l’adversaire ».

« Il n’y a pas de honte à être autiste » : Gabrielle Blinet, chargée de développement commercial chez auticonsult, porte elle aussi avec fierté l’étendard de la neurodiversité. Petite, elle se sentait en décalage par rapport aux autres enfants, notamment par rapport à ses centres d’intérêt. Après son diagnostic elle a pu prendre du recul sur son parcours en « zig zag » et surtout comprendre les raisons pour lesquelles on pouvait la trouver différente. Aujourd’hui, elle met son expérience personnelle et son extraordinaire énergie au service de nos consultants : « Avec mes collègues, il n’y a pas de stress, on est direct. Le reste de l’équipe, qui n’est pas autiste, a appris à éviter l’implicite et le second degré ».

Bravo à elles !

Pour aller plus loin :

L’autisme « invisible » chez les femmes : une présentation du Pr Mottron.

« L’Asperger au féminin – Comment favoriser l’autonomie des femmes atteintes du syndrome d’Asperger », un livre de Rudy Simone aux éditions De Boeck.

Lien vers l’article complet : ici

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